La solidarité féminine contre la saloptitude

Édito 264

Delphine HENRIET
Joséphine pour la beauté des femmes
7 Mars 2017
La solidarité féminine est un concept régulièrement disséqué mais qui ne fait pas l’unanimité. Le fera-t-il un jour ? Rien n’est moins sûr mais l’espoir fait vivre, certaines belles initiatives avancer les choses. Que ces mots soient prononcés par une femme, moi en l’occurrence, féministe de surcroît, en cette veille de "Journée de la Femme", peut paraître inapproprié, mais je l’assume. S’il ne s’agit pas de cracher dans la soupe féminine, il faut bien reconnaître que l’entraide entre femmes manque de substance, d’organisation, de sincérité, sauf pendant la guerre, autre soupe que l’on nous sert à loisir, quand les hommes étaient ailleurs (hasard ?). Bref, elle n’est pas innée, qu’on se le dise, se l’avoue, pour progresser.
Comme la jalousie, mot féminin (facile !), la femme 2017 semble encore pétrie de cette peur d’être remplacée, déclassée, oubliée… comme si elle défendait sa place dans la société comme une courtisane dans un harem. Si les temps ont changé, que la femme a acquis des droits, son indépendance financière, le choix de ses grossesses, la maîtrise de son corps… il semblerait que nous soyons encore marquées par plusieurs siècles de soumission. Alors être solidaire dans cette atmosphère encore prégnante d’assujettissement, de patrimoine génétique marqué au fer par la domination de l’homme, n’est pas évident.
Si le tableau féminin n’est pas tout rose, il tend cependant à prendre quelques couleurs sous l’initiative de femmes, motivées « comme un seul homme » !
Dans l’univers des soins, notre crédo chéri, je suis ravie de remettre en lumière ces personnalités féminines :
Comme la jalousie, mot féminin (facile !), la femme 2017 semble encore pétrie de cette peur d’être remplacée, déclassée, oubliée… comme si elle défendait sa place dans la société comme une courtisane dans un harem. Si les temps ont changé, que la femme a acquis des droits, son indépendance financière, le choix de ses grossesses, la maîtrise de son corps… il semblerait que nous soyons encore marquées par plusieurs siècles de soumission. Alors être solidaire dans cette atmosphère encore prégnante d’assujettissement, de patrimoine génétique marqué au fer par la domination de l’homme, n’est pas évident.
Si le tableau féminin n’est pas tout rose, il tend cependant à prendre quelques couleurs sous l’initiative de femmes, motivées « comme un seul homme » !
Dans l’univers des soins, notre crédo chéri, je suis ravie de remettre en lumière ces personnalités féminines :
- Qui ont créé leur espace : Elodie Garamond du Tigre Yoga Club à Paris 7 et 16, Deauville et Neuilly, Claire Martichoux des Petits Soins à Paris et Aix en Provence, Maraima Gaetmank du Studio Kinétique à Paris 2, Jenny Murphy de God Save The Slim à Paris 8, Elisabeth Nado d’Elisabeth Nado Home Spa à Paris, Hauts de Seine et Yvelines, Erika Beccafico de L'Hôtel de Beauté à Versailles, Benjawan Berthelot de l'Espace France Asie à Paris 8, Christelle Tirel d’Escale Essentielle à Paris 17, Sarah Daniel Hamizi alias La Barbière de Paris à Paris 1 et 9, Nathalie Radun et Nora Belaloui de l’Atelier Mood et de l’Atelier du Palper-Rouler à Paris, Chantal Lehman masseuse à Paris et Boulogne, Catherine Marin d’Au Pied Levé à Paris 2…
- Qui ont développé leur marque cosmétique : Yasmina Zerroug de Charme d’Orient, Nathalie Tuil coloriste et coiffeuse bio, à Marie-Christine Chauvin praticienne bio…
- Qui sont allées au bout du monde pour trouver leur vocation et se former : Sandrine Nicolas d’Art du Massage à Paris 11, Véronique Maillet pour les centres Qee à Paris, Boulogne et Levallois…
- Qui ont fui leur pays pour partager leur art en France : Tseten Wangmo du Spa Mont Kailash à Paris 2 et 7…
- Et celles encore comme Lucia Iraci coiffeuse à Paris qui ont tout mené de front.
Ainsi, Lucia Iraci a non seulement ouvert son salon de coiffure, développé sa marque capillaire mais également créé l’association Joséphine pour la beauté des femmes (Lire : La belle initiative de Lucia Iraci), qui permet à des femmes, en situation précaire, de se réapproprier leur image et leur vie en se faisant chouchouter, le temps d’un brushing, d’une coloration capillaire, d’un maquillage…
Alors Mesdames, Messieurs, inné ou pas, soyez solidaires en cette Journée de la Femme 2017 et prenez soin de celles que vous aimez et de celles qui ont besoin de vous à travers l’association Joséphine !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
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