La méditation pour les nuls

La méditation est le mot qui entrerait aujourd’hui dans le dico s’il n’y était déjà. Et pour cause, il fleurit à tous les coins de rue, s’accommode à toutes les sauces, se conjugue à toutes les personnes… Pour ma part, je ne peux pas dire, pour « classer mon homme » (c’est-à-dire moi) ou pour donner le change, que je médite. Je n’en suis pas encore à ce stade de maturité méditatif-là, mais je progresse.

Ma séance de méditation à l’espace Qee Paris dans le 9ème m’avait prouvé que c’était possible, peut-être pas une heure par jour mais quelques minutes tout du moins. Ensuite, j’ai poursuivi « la chose » avec un ouvrage et un CD de Christophe André, une sommité accessible en la matière. Sauf que je n’ai pas tenu le coup, réussi à passer à l’acte en méditant ne serait-ce que cinq minutes par jour.

A mon corps (et mon esprit) défendant : je rumine et suis même un ruminant astrologiquement parlant (je suis taureau), d’où déconnecter me demande un effort « surhumain ». Ajoutons à cela mon côté féminin avec des listes de course en tête en veux-tu en voilà, un job ultra-prenant, un enfant, une famille avec le meilleur et le pire (et ce n’est pas de moi)… Bref, le bouton pause est une notion qui m’est inconnue, inaccessible même.

C’était compter sans la grenouille, celle du livre pour enfant « Calme et attentif, comme une grenouille », de la thérapeute néerlandaise Eline Snel, que j’ai offert à ma tête blonde et que suis à la lettre presque chaque soir ! Est-ce sa méthodologie très accessible (pour enfant) ? Sûrement. Est-ce le fait de partager cette expérience à deux, avec me concernant, une responsabilité d’adulte pour « jouer le jeu à fond » ? Assurément. Dans tous les cas, ça marche ! Mon fils et moi sommes devenus adeptes. Et si l’un est moins motivé que l’autre, le second le ramène à la raison pour méditer ne serait-ce que cinq minutes chaque soir.

Quant à la grenouille, fort différemment de celle de la fable avec le bœuf (mon autre animal totem), elle nous donne aussi une leçon de vie, d’équilibre, de gestion de son énergie, de priorité… pour quelques minutes off.
A méditer… sachant que j’aurai l’occasion de vous en reparler prochainement.

Rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel édito.