La Sultane de Saba Paris 2ème Bachaumont

Soin esthétique le plus consommé, l’épilation continue de faire parler d’elle. Je mets volontairement de côté ici, la home made, la « homme » made aussi et la définitive. Focus aujourd’hui sur l’épilation orientale au sucre. Pour l’occasion, j’ai pris rendez-vous dans le spot parisien (et féminin) en la matière : La Sultane de Saba.

Si je ne vous présente pas la marque du même nom distribuée dans de nombreux instituts, spas… en France, l’espace du 2ème arrondissement fut le premier ouvert, avant celui 16ème, de Vincennes… Située quartier Montorgueil, la rue Bachaumont est une des rares artères arborées. En me rendant au 8bis, j’ai failli rater l’entrée mais les effluves de fleur d’oranger m’ont rattrapée au vol. J’entre alors dans un espace décoré de bois foncé et sculpté, de mosaïques… A l’Orientale. L’éclairage tamisé et la lueur des bougies accentuent l’atmosphère enveloppante qui s’en dégage. Côté agencement et de plain pied : la boutique, un comptoir d’accueil, un salon d’attente où un thé à la menthe est servi à discrétion, un espace manucure, et derrière une porte, le hammam. Après un « tea break », je suis conduite au 1er étage par l’une des praticiennes. Ici, le personnel est féminin et toutes sont vêtues d’un pantalon large noir et d’un haut coordonné.

Je m’installe dans une petite cabine fonctionnelle, équipée d’un tabouret, d’un meuble étagère et d’une grande table de soin en bois. A la fenêtre et au mur, des stores pour isoler la pièce de l’extérieur mais également de la cabine voisine, qui communique via une ouverture dans la cloison. Surprenant… Si je ne vous raconterai pas mon épilation dans le détail, je vais insister davantage sur la technique : la praticienne chauffe entre ses doigts un morceau de pâte de sucre, qui ressemble d’ailleurs à du caramel, pour façonner une petite boule malléable. Appliquée sur la peau, elle emprisonne les poils qui sont ensuite enlevés par petits coups secs et rythmés. Ne séchant pas, elle peut-être de nouveau appliquée sur la peau, créant ainsi un contact quasi ininterrompu entre la pâte et la peau, ce qui permet, selon moi, de limiter « la douleur ». En effet, contrairement à l’épilation classique dans laquelle cire et poils sont enlevés d’un coup sec, la version orientale est plus douce et à température du corps. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est agréable mais elle paraît plus naturelle et plus humaine aussi. Autre intérêt : les résidus de cire, sont ôtés sans difficulté, en fin de séance, à l’aide d’un gant jetable humidifié à l’eau de rose. Un peu de talc du Tibet peu être appliqué sur les zones sensibles. Enfin, si aujourd’hui l’épilation du maillot semi-intégral ou intégral est entrée dans les moeurs, elle est proposée et réalisée ici, sans tabou… et sans être jugée non plus.

Femmes désireuses de se retrouver dans un lieu dédié, sans chichi et empreint d’Orient, le temps d’un soin, d’une épilation, d’un rituel du hammam… réalisés avec les produits odorants La Sultane de Saba.

A titre d’exemple, une épilation des aisselles coûte 14€, des 1/2 jambes 21€, du maillot intégral 40€, du maillot semi-intégral 25€ et du maillot simple 14€.