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​Le détatouage

​Le détatouage
Édito 303
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

Effacer les pigments d’un maquillage semi-permanent

5 Mars 2018
Le tatouage a le vent en poupe, et ce n’est pas un scoop, ni même la première fois que j’en parle (Lire l’édito "La vague du tatouage - Histoire d’encre"). Autrefois réservé à quelques métiers, aventuriers ou marginaux, il fait désormais partie du décor, et « touche » notamment la génération Y (personnes nées entre 1980 et 2000). Quant à l’addiction qu’il procurerait, façon j’ai mis le doigt dans la confiture et je finis le pot, ce n’est pas non plus l’objet de cet édito. Mais parce que l’être humain est plein de contradictions, le tatouage entraîne forcément le détatouage, autre technique en plein boom, qui elle est au cœur du sujet.

Ici encore, je ne vais pas aborder le cas du détatouage classique, réalisé en cabinet médical avec un laser suceur de pigments et plutôt douloureusement, mais du cas spécifique du détatouage d’un maquillage semi-permanent. Plutôt réservée aux femmes, quoique, la dermopigmentation (autre terme utilisé pour qualifier ce make-up non définitif) est notamment utilisée pour redessiner le contour des lèvres, marquer une ligne des sourcils pour l’affirmer ou corriger quelques « trous » de pilosité, tracer un trait d’eyeliner à la racine des cils. Pour visualiser le rendu d’un maquillage semi-permanent, en forçant un peu le trait, imaginez la page d’un coloriage pour enfant avant « enluminure ». Les contours (souvent marron ou noirs) du dessin à colorier sont les repères du maquillage semi-permanent sur la peau. Si les pigments sont trop foncés par rapport à la couleur des lèvres, le rendu n’est pas très esthétique. Côté sourcils, il doit se fondre dans la pilosité originelle et non pas la remplacer. Pour l’eyeliner, il doit rehausser subtilement un regard sans l’assombrir. Bref, comme vous l’aurez compris, mieux vaut passer entre les mains d’un(e) spécialiste pour redessiner quelques traits de son visage, même de façon semi-permanente.

Si le maquillage semi-permanent s’estompe avec le temps, il en faut pas mal (de temps), pour diminuer un trait mal positionné ou mal proportionné… Heureusement, face à quelques ratages « trop coloriages » le détatouage est désormais possible ! Pour l’occasion, j’ai interrogé Lucille Brunette, make-up artist spécialiste du nude, qui utilise la dermopigmentation avec subtilité pour corriger quelques défauts (ourlet des lèvres, ligne des sourcils). Indolore, le Tattoo Remoov est une technique non invasive, qui intervient au-dessus du derme, là où sont implantés les pigments semi-permanents. A l’aide d’un module doté d’aiguilles plates, le professionnel traite la zone « marquée » pour « libérer » les pigments, sans acide ni risque de blanchiment de la peau. Dès la première séance, les résultats sont visibles, et quelques séances suffisent. Enfin, trois mois après le « traitement », vous pouvez opter pour une dermopigmentation toute en nuance, entre les mains de Lucille Brunette

Avis aux amateurs et aux amatrices.

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
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Lucille BrunetteBar à maquillage
Lucille BrunetteStudio de maquillage
32 rue Montorgueil
75002 Paris

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