Mamans avec un grand M

J’ai toujours eu une certaine retenue par rapport à la maternité, disons plutôt de la pudeur, car je considère qu’il n’existe pas de modèle, ni de recette et encore moins de perfection. Etre mère (comme être père) c’est l’école de l’humilité. Si certaines femmes ont un instinct maternel quasi-inné ou viscéral, je pense, comme Elisabeth Badinter, que nous ne naissons pas mère, mais que nous le devenons. Je préfère d’ailleurs cette idée égalitaire selon laquelle toute femme peut être mère, si elle le souhaite, qu’elle porte un enfant ou en adopte un. Je crois également plus en l’amour (et en l’amitié) qu’aux liens du sang, sachant naturellement qu’une mère aime souvent son enfant.

A J-5 avant la Fête des Mères, le 28 mai 2017 pour celles et ceux qui l’auraient oublié, j’ai trois pensées intimes et liées. La première pour ma maman, la seconde pour ma tête blonde dont je suis la mère, et la troisième pour moi, autrement dit l’enfant et la mère que je suis. Et loin de moi l’idée de faire du sentimentalisme en évoquant ces trois « destins » liés. C’est juste une association d’idées croisées, une prise de conscience comme parfois quand on prend le temps de faire une pause, de regarder derrière et devant soi. C’est aussi l’envie de passer un bon moment ensemble.

En effet, je partage l’idée que la mère, comme la mer d’ailleurs, est garante de l’atmosphère dans laquelle « baigne » une famille, qu’elle en est le gouvernail, la tonalité aussi… Ce n’est pas de moi, mais j’y adhère humblement, comme le père joue un autre rôle. En ces temps égalitaires, mixtes et mixés, mes propos peuvent paraître un tantinet réactionnaires mais je les assume car si je prône l’égalité femme/homme, je défends aussi leur différence.

Mais revenons à nos moutons et à mon souhait, partagé j’en suis sûre, d’un « bon temps rouler »…

Pour cela, il n’y a pas de secret : pour être bien avec les autres, les êtres chers qui comptent… il faut d’abord aller bien, soi. Autrement dit être en forme, avoir de l’énergie, se sentir belle... Et pour ce faire, il n’y a pas de miracle mais des soins ! Aussi, voici ma recommandation : Primo, prendre soin de soi avant dimanche prochain pour être soi pleinement. Secundo, si vous êtes mère, se faire offrir un soin dont profiter juste après en doux prolongement.

Alors, cette semaine et les suivantes, bienveillance envers soi, égotisme et soin de soi sont de mise. Cette piqûre de rappel valait bien une Fête des Mères !

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.