Je n’ai pas le temps !
Édito 230
Delphine HENRIET
Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec moi
10 Mai 2016
Drôle de rapport que celui que nous avons au temps. L’homo occidentalis vit contre lui, quasi toute sa vie. Même en retraite, il va le mépriser différemment. A 20, 30, 40, 50 ans, on court après le temps, on en voudrait plus tout en détestant celui qui passe. Bref, on a du mal à vivre avec son temps !
A l’instant où je vous parle, je suis en train d’écrire ces quelques lignes, chez le coiffeur, alors que je pourrais prendre mon temps, prendre le temps de ne rien faire ou plutôt celui de me faire coiffer. L’idée, aussi tentante soit-elle, ne m’a pas effleurée car moi aussi je cours après le temps. Même pendant le massage du cuir chevelu, moment de détente et de soin, je ne décroche pas. Mon stylo continue de noircir les pages de mon carnet rouge, dans une position improbable et ultra-néfaste pour nuque et épaules réunies.
Croyez-vous que ce soit pour ne plus avoir à faire ce que je suis en train de faire et m’octroyer ensuite un peu de temps pour moi ? Absolument pas ! Conditionnée par mes quatre vies en une (femme, professionnelle, maman, amie… dans le désordre), je vais ensuite enchaîner les non réjouissances de la logistique quotidienne. Et loin de moi l’idée de me plaindre ici : je constate simplement que l’on mène de drôle de vie…
Pour l’essentiel, si nous avions plus de temps, en ferions-nous plus ou moins ? En ferions-nous seulement bon usage ? Et prendrions-nous plus le temps de faire autre chose que le traintrain quotidien ? Ce n’est pas sûr du tout…
Et je suis, pour ma part, convaincue du contraire.
Alors que faire ? Prendre rendez-vous avec soi, quelques minutes, une heure, par ci par là, se poser, respirer et lâcher ce stylo…
C’est fait !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
PS. Découvrir également nos rubriques Envies et Bons plans pour une parenthèse beauté & bien-être...
TOUS NOS EDITOS
A l’instant où je vous parle, je suis en train d’écrire ces quelques lignes, chez le coiffeur, alors que je pourrais prendre mon temps, prendre le temps de ne rien faire ou plutôt celui de me faire coiffer. L’idée, aussi tentante soit-elle, ne m’a pas effleurée car moi aussi je cours après le temps. Même pendant le massage du cuir chevelu, moment de détente et de soin, je ne décroche pas. Mon stylo continue de noircir les pages de mon carnet rouge, dans une position improbable et ultra-néfaste pour nuque et épaules réunies.
Croyez-vous que ce soit pour ne plus avoir à faire ce que je suis en train de faire et m’octroyer ensuite un peu de temps pour moi ? Absolument pas ! Conditionnée par mes quatre vies en une (femme, professionnelle, maman, amie… dans le désordre), je vais ensuite enchaîner les non réjouissances de la logistique quotidienne. Et loin de moi l’idée de me plaindre ici : je constate simplement que l’on mène de drôle de vie…
Pour l’essentiel, si nous avions plus de temps, en ferions-nous plus ou moins ? En ferions-nous seulement bon usage ? Et prendrions-nous plus le temps de faire autre chose que le traintrain quotidien ? Ce n’est pas sûr du tout…
Et je suis, pour ma part, convaincue du contraire.
Alors que faire ? Prendre rendez-vous avec soi, quelques minutes, une heure, par ci par là, se poser, respirer et lâcher ce stylo…
C’est fait !
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