Je "crack" pour le botox ?

De craque à crack, il n’y a qu’un pas que le botox nous ferait franchir. Rassurez-vous, vous allez vite comprendre de quoi il s’agit. En préambule, pour celles et ceux qui n’ont pas encore goûté aux effets du botox, je rappellerai qu’il est un dérivé de la toxine botulique, un agent neurotoxique létal mortel qui, injecté à petite dose, bloque les contractions nerveuses : les muscles du visage sont détendus et les rides ne peuvent plus se former.

Le fait que cette technique esthétique soit temporaire a également son importance pour comprendre la suite de mon propos. En effet, contrairement à la chirurgie, le botox n’est pas irréversible : ses effets disparaissent au bout de 4 à 6 mois. C’est d’ailleurs un plus « rassurant » pour celles et ceux, qui craignent « le définitif », et un moins pour les autres, qui aimeraient un résultat durable, figé, comme gravé dans le marbre… ou dans la peau.

Nous sommes là au cœur du sujet, touchons le noeud du problème… Ainsi une chercheuse de l’Université de Louisiane, Dana Berkowitz, a révélé récemment que le botox, notamment chez les jeunes femmes âgées de 19 à 34 ans, dont la « consommation » a progressé de 41% depuis 2011 (les hommes représentent 10% des consommateurs), créait une addiction similaire à celle que procure le crack. Non, non, vous ne rêvez pas ! Au cours de son étude, elle a révélé le cercle vicieux qui s’installe peu à peu, nourri par nombre de dermatologues américains. En faisant une promotion excessive du botox auprès des jeunes femmes, en le présentant comme « bénéfique, sain, apte à prévenir l’apparition des rides », ces derniers tenteraient d’en faire des « consommatrices à vie ». En effet, le botox ne fonctionnant que quelques mois, il faut recommencer dès que rides et ridules réapparaissent. S’installe alors une spirale de désirs, déceptions, frustration, manque… proche de celle du crack.

Que l’on soit pour ou contre le botox n’est finalement pas tellement la question. Mais ce risque d’engouement pathologique et effréné, autrement dit addiction, n’est pas des plus tentants.

Pour ma part si je ne dis pas fontaine, je préfère pour l’heure de ma quarantaine, miser sur le 100% naturel, manuel… et efficace aussi. Les massages du visage dont nous parlons régulièrement sur SpaEtc sont une alternative saine aux injections. Qu’ils s’appellent Kinéplastie de Françoise Morice, Kobido visage, Shiatsu facial, Tui Na liftant, soin Eclat Liftant d’Odile Vilain… ils sont du plus bel effet à tout point de vue : qualité de la peau améliorée, rides et ridules estompées, épiderme repulpé, ovale redessiné, traits lissés, teint unifié… et mieux-être en cerise sur la peau, sans risque d’addiction, sachant qu’ici et comme souvent, régularité et efficacité vont joliment de pair. Pensez-y !

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.

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