Entre autophobes et smombies

Édito 364

Delphine HENRIET
Je prends soin de moi pour me reconnecter à moi
18 Novembre 2019
Dans un précédent Edito ("Quand on filme, on perd l'instant"), je partageais avec vous cette manie, que nous avons tous ou presque : sortir notre mobile dès que nous attendons. Que ce soit le bus, une amie, un enfant, d'être servi(e), l’ouverture d’un guichet, notre tour chez le médecin… En fait, l’attente oisive ne semble plus être acceptable ni même tolérée. Pire, « c’est la honte » aujourd’hui d’attendre les bras ballants !
Dans cet Edito, je parlais d’une tendance grandissante, sans la nommer. Aujourd’hui elle a un nom, assez générique certes, mais qui dit bien ce qu’il veut dire : l’autophobie ou être autophobe. Littéralement, il s’agit de la peur d’être seul(e) ou plutôt de se sentir isolé(e). C’est vrai que l’isolement dans une file d’attente bondée est très relatif…
En effet, la solitude a mauvaise Presse, qu’elle soit courte, longue, subie, choisie… D’ailleurs, une personne qui se dit ou prétend être « solitaire » est immédiatement suspecte ou cataloguée comme originale. La marginalité du vagabond d’autrefois a pris des traits nettement moins aventuriers, quand il s’agit aujourd’hui de ne pas dégainer son mobile en attendant le train !
Quant à croire qu’on est moins seul(e) quand on joue à Candy Crush, quand on stalke sur Facebook ou qu’on checke ses emails sur son mobile, franchement où va-t-on ?
En filigrane de cette hyper-connexion pour remplir chaque minute de notre vie, il y a une autre tendance ou plus exactement une conséquence : virer smombies, comme smartphone + zombies, qui sont ces pantins, comme vous et moi probablement, qui ont les yeux rivés sur leur mobile en pleine rue. Loin d’être un microphénomène, sachez qu’en 2019, 65% des piétons reconnaissent consulter leur téléphone en marchant sur le trottoir ou en traversant un passage clouté vs 50% en 2015. Ces chiffres s’envolent même à 91%, chez les moins de 24 ans !
Aurions-nous perdu le sens commun, notre esprit contemplatif ou notre capacité à profiter de l’instant ? Peut-être…
Pour y remédier, retrouver le pouvoir et le besoin de déconnecter, rien ne vaut les soins ! Offrez-vous une parenthèse à vous, qu’elle soit massage, brushing, manucure, rasage, hammam… pour guérir de cette autophobie qui nous ronge et nous enjoint de ne plus couper le fil !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
Dans cet Edito, je parlais d’une tendance grandissante, sans la nommer. Aujourd’hui elle a un nom, assez générique certes, mais qui dit bien ce qu’il veut dire : l’autophobie ou être autophobe. Littéralement, il s’agit de la peur d’être seul(e) ou plutôt de se sentir isolé(e). C’est vrai que l’isolement dans une file d’attente bondée est très relatif…
En effet, la solitude a mauvaise Presse, qu’elle soit courte, longue, subie, choisie… D’ailleurs, une personne qui se dit ou prétend être « solitaire » est immédiatement suspecte ou cataloguée comme originale. La marginalité du vagabond d’autrefois a pris des traits nettement moins aventuriers, quand il s’agit aujourd’hui de ne pas dégainer son mobile en attendant le train !
Quant à croire qu’on est moins seul(e) quand on joue à Candy Crush, quand on stalke sur Facebook ou qu’on checke ses emails sur son mobile, franchement où va-t-on ?
En filigrane de cette hyper-connexion pour remplir chaque minute de notre vie, il y a une autre tendance ou plus exactement une conséquence : virer smombies, comme smartphone + zombies, qui sont ces pantins, comme vous et moi probablement, qui ont les yeux rivés sur leur mobile en pleine rue. Loin d’être un microphénomène, sachez qu’en 2019, 65% des piétons reconnaissent consulter leur téléphone en marchant sur le trottoir ou en traversant un passage clouté vs 50% en 2015. Ces chiffres s’envolent même à 91%, chez les moins de 24 ans !
Aurions-nous perdu le sens commun, notre esprit contemplatif ou notre capacité à profiter de l’instant ? Peut-être…
Pour y remédier, retrouver le pouvoir et le besoin de déconnecter, rien ne vaut les soins ! Offrez-vous une parenthèse à vous, qu’elle soit massage, brushing, manucure, rasage, hammam… pour guérir de cette autophobie qui nous ronge et nous enjoint de ne plus couper le fil !
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