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Édito 311
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

RGPD mon amour

29 Mai 2018
Si la RGPD nous veut du bien, en protégeant nos données personnelles (pour résumer), je pense qu’à force de recevoir des emails plus ou moins explicites, elle commence aussi à nous lasser, doux euphémisme.

C’est bon, j'ai compris !

Face à cette déferlante, j’ai décidé de prendre la plume, non pas pour une thèse, antithèse, synthèse, ou un pour ou contre la RGPD, mais pour réfléchir au traitement de nos données personnelles, qui nous permettent :

Côté moins :
  • De recevoir des publicités ciblées « qui nous mettent la honte ». Recherchez une recette de salade Thaï aux crevettes, et toute la Thaïlande et les arts ménagers débarquent à votre porte via l’objet connecté, qu’il soit smartphone, tablette ou ordinateur. Cerise sur le gâteau (positif ou négatif, à vous de choisir), vous savez tout ce qui a été recherché sur la tablette familiale : le père veut s’abonner à Netflix, le grand veut un scooter et la petite dernière rêve d’un stage de poney. Ajouté à la salade Thaï aux crevettes, vous obtenez un Gloubi-Boulga de pub, certes ciblées... quand prises individuellement.
 
  • D’avoir cette impression gênante d’être suivi(e) à la trace quoi que vous cherchiez, où que vous soyez et même parfois les deux à la fois ! Là, c’est que vous ne connaissez pas la « navigation privée ». Après navigo (le pass transport francilien) et parce que je suis parisienne (géolocalisée donc), c’est le terme le plus recherché sur Google. Bref, la navigation privée permet de « naviguer sur le Web en toute confidentialité », dixit Google. Vous pouvez aussi être/jouer les militants en utilisant Qwant, « le moteur de recherche qui respecte votre vie privée ».

Côté plus :
  • De bénéficier d’informations personnalisées, donc de publicités, qui collent parfaitement à vos recherches et à votre profil, en acceptant le fait d’être considéré(e) comme un senior à l’âge de 50 ans pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent changements de vie et de comportements de consommation (vs 73 ans pour les professionnels de santé et 60/65 ans pour l’Etat). Vous le saurez ! J’en profite d’ailleurs pour passer un message : Non, je ne veux pas « encore » souscrire à une assurance obsèques ! Je ne suis pas prête… Et comme j’ai dû vérifier l’orthographe du mot fatidique sur Internet (allez savoir pourquoi ?), je suis sûre de ne pas être exhaussée…

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A très vite pour d’autres Actus, Soins, Adresses…
Et rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.

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