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Rendez-vous pour un soin

Rendez-vous pour un soin
Édito 17
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

Petit précis de courtoisie pour entente et détente

26 Avril 2011
Sans vouloir vous faire un cours sur la rentabilité économique d'un établissement de bien-être et comme vous pouvez l'imaginer, les charges de personnel sont souvent le poste budgétaire le plus important... sauf à être accueilli(e) par Sispéo et être massé(e) par R2D2 version Star Wars. Aujourd'hui ce n'est pas encore le cas et s'il est vrai que la robotique, les technologies, les machines... se développent, l'heure des droïdes n'a pas encore sonné sur Terre. Nous devons donc composer entre êtres humains civilisés, et je l’espère pour longtemps. C'est mon propos du jour...

Je suis toujours surprise d'être remerciée quand j'annule (rarement, je puis dire) un rendez-vous en bonne et due forme, alors que cela me semble normal. A travers ce constat, il faut lire entre les lignes : les plannings des spas et autres adresses bien-être sont réglés comme du papier à musique pour que les rendez-vous s'enchaînent au mieux sans trop de "temps morts" ou période sans soin, car coûteux. Ajoutons les incompressibles périodes d'affluence, entre midi et deux, les fins d'après-midi, le week-end... à gérer. Enfin, il faut bien reconnaître que nombreux sont celles et ceux qui annulent leur rendez-vous à la dernière minute pour une bonne ou une mauvaise raison. Quelques un(e)s ne prenant même pas la peine de prévenir.

P our enrayer cette tendance avérée, certains lieux ont trouvé la parade en reconfirmant la veille chaque rendez-vous pris voire même en exigeant un n° de carte bancaire à la mode hôtelière. C'est dommage d'en arriver là, concernant cette dernière pratique notamment, alors qu'un peu de respect et de courtoisie seraient bénéfiques aux deux parties. En effet, un rendez-vous pour un soin doit rester un moment à part, il faudrait donc y aller assurément, sans se presser, prévoir de la marge quitte à arriver un quart d'heure à l'avance pour douce acclimatation... et repartir piano piano.

Quant aux incorrigibles pressé(e)s ou adeptes de la dernière minute, ils peuvent toujours tenter le coup de téléphone pour décrocher un rendez-vous avant l’heure ou se rendre dans les adresses "sans rendez-vous", ultime solution, avec le risque toutefois de devoir patienter.

Rendez-vous la semaine prochaine, sans annulation de dernière minute, pour un nouvel édito.