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Montre-moi ton bronzage, je te dirai…

Montre-moi ton bronzage, je te dirai…
Édito 79
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

… où tu es allé(e) en vacances et qui tu es

18 Septembre 2012
A défaut de plumage, le bronzage est l’hôte de cette rentrée, comme chaque année. Le challenge étant de le prolonger jusqu’aux vacances de la Toussaint à grand renfort de jus de carottes, de thé noir appliqué à même la peau, d’après-soleil autobronzant… Or les médecins, et plus particulièrement les dermatologues, vous le diront tous : « Perdre rapidement son hâle est signe de bonne santé ». Aïe ! Il ne manquait plus que ce fait médical avéré là pour que le teint se brouille, perde de son hâle…

Quant au gommage : non il n’enlève pas le bronzage mais uniquement les cellules mortes !

Au-delà de ces considérations esthétiques, le bronzage a de tout temps véhiculé d’autres messages : appartenances ethniques, sociales… S’il est proscrit pour certaines populations asiatiques, qui arboraient cet été, à défaut d’un panama, une cagoule avec trois orifices au niveau des yeux et de la bouche (pratique pour s’hydrater), en Europe il reste une « marque » appréciée de vacances. Nous sommes loin aujourd’hui du temps poudré et du teint de porcelaine de la cour de Marie-Antoinette, où seules les paysannes travaillant au champs avaient le visage bruni par le soleil. Et force est désormais de constater que le hâle « classe » son homme. A ceci prêt qu’il doit être couleur pain d’épice sans trop, au risque de devoir répondre aux règles élémentaires de protection si quelqu’un regardait votre hâle de travers : application consciencieuse et régulière d’une crème solaire d’indice 50 de protection, absence d’exposition au soleil entre 12h et 16h… Les dangers mieux connus du soleil sont passés par là… et le voile de la culpabilité aussi. N’est pas Giorgio Armani qui veut…

Reste qu’il y a hâle et hâle. Le bronzage d’un cycliste n’a pas le même effet que celui d’un véliplanchiste. Idem pour celui des tennismen du Grand Chelem. C’est pourquoi, il faut gratter sous le bronzage pour en savoir plus sur les vacances et sur l’être qui l’arbore.

Pour ma part, j’ai un léger hâle mi-montagne mi-Provence. Inutile dès lors de vous préciser, que je ne porterai pas de dos nu à la rentrée au risque d’une démarcation au niveau de mon tee-shirt de randonnée. Exit également le short court, pourtant tendance avec des stilettos, pour cause de pantacourt, de chaussettes et de chaussures de montagne. Et la Provence dans tout cela ? Vous ne croyez tout de même pas que j’allais me faire dorer en bikini par plus de 40° en pleine alerte canicule ?

Et vous, il est comment votre bronzage ?
Du moment que vous le portez bien et qu’il prolonge vos vacances…

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.