Le yoga des yeux

Édito 292

Delphine HENRIET
T’as de bons yeux, tu sais
21 Novembre 2017
Le yoga a le vent en poupe, et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai. Si nous n’en sommes pas encore aux taux de conversion des Américains ni des Australiens, la pratique progresse en France, sous la houlette de Qee, du Tigre Yoga Club… S’il pouvait apaiser et redonner confiance aux Français, ce serait une vraie belle nouvelle ! En effet, selon une étude récente, nous serions, et ce n’est pas nouveau, les champions du pessimisme, moins confiants que les Afghans… Je vous laisse apprécier cette sinistrose chronique et autoentretenue façon nocebo.
Mais revenons au yoga…
Il n’existe pas un mais des yoga, chaque pratique étant plus ou moins physique, spirituelle ou psychique, dédiée à un public… voire consacrée à une zone du corps. Pour ne citer que quelques exemples, le yoga Bikram est intense, le Nidra apaisant, l’Anasura joyeux, l’Aqua dans l’eau, le Fly suspendu, l’Hormonal et le Prénatal spécifiques… C’était compter sans le yoga des yeux. Génération écran, de la télévision aux ordinateurs, jusqu’aux tablettes et autres smartphones, nous sommes tous concernés, vieux comme jeunes, à l’inverse des baladeurs plus générationnels.
Quand j’ai entendu parler du yoga des yeux, je me suis dit qu’il devait ressembler à l’orthoptie, qui permet de corriger un strabisme ou un défaut de convergence. Et en la matière, je sais de quoi je parle : j’en ai eu fait, guère assidument je dois bien le reconnaître, car cette technique est assez chamboulante avec maux de tête, sensation de vertige… symptômes qui disparaissent au fil des séances. Aussi, le yoga des yeux m’a interpellée, guère favorablement, au premier abord et sûrement à tort…
En théorie, le yoga des yeux associe des exercices de mobilité de l’œil inspiré de l’Ayurveda et la méthode du Dr Bates qui vise à limiter l’impact du stress sur la vision. En séance coachée, il combine relaxation du corps entier (visage, cou, épaules) et exercices visuels spécifiques by Bates : 1. Le palming (plonger ses yeux dans le noir avec ses paumes de mains pour se relaxer), 2. Les balancements (alterner les positions d’une jambe sur l’autre pour détente globale et remédier à la mobilité du regard), 3. L’ensoleillement (face au soleil, les yeux fermés, bouger la tête de droite à gauche pour stimuler la synthèse des vitamines dont la D), sans oublier le cillement qui permet d’humidifier les yeux, sécrétion naturelle, amoindrie par les écrans. Au quotidien, il s’agit de « redonner de la vie et du mouvement aux yeux, en balayant un paysage ou en fixant un point », bref en se réappropriant sa vue et en la stimulant avec justesse.
Quant à la pratique, in vivo, ce sera dans une prochaine chronique, après ma première séance de yoga des yeux, indispensable pour avoir bon pied, bon œil et parce que je n’ai froid aux yeux !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
Mais revenons au yoga…
Il n’existe pas un mais des yoga, chaque pratique étant plus ou moins physique, spirituelle ou psychique, dédiée à un public… voire consacrée à une zone du corps. Pour ne citer que quelques exemples, le yoga Bikram est intense, le Nidra apaisant, l’Anasura joyeux, l’Aqua dans l’eau, le Fly suspendu, l’Hormonal et le Prénatal spécifiques… C’était compter sans le yoga des yeux. Génération écran, de la télévision aux ordinateurs, jusqu’aux tablettes et autres smartphones, nous sommes tous concernés, vieux comme jeunes, à l’inverse des baladeurs plus générationnels.
Quand j’ai entendu parler du yoga des yeux, je me suis dit qu’il devait ressembler à l’orthoptie, qui permet de corriger un strabisme ou un défaut de convergence. Et en la matière, je sais de quoi je parle : j’en ai eu fait, guère assidument je dois bien le reconnaître, car cette technique est assez chamboulante avec maux de tête, sensation de vertige… symptômes qui disparaissent au fil des séances. Aussi, le yoga des yeux m’a interpellée, guère favorablement, au premier abord et sûrement à tort…
En théorie, le yoga des yeux associe des exercices de mobilité de l’œil inspiré de l’Ayurveda et la méthode du Dr Bates qui vise à limiter l’impact du stress sur la vision. En séance coachée, il combine relaxation du corps entier (visage, cou, épaules) et exercices visuels spécifiques by Bates : 1. Le palming (plonger ses yeux dans le noir avec ses paumes de mains pour se relaxer), 2. Les balancements (alterner les positions d’une jambe sur l’autre pour détente globale et remédier à la mobilité du regard), 3. L’ensoleillement (face au soleil, les yeux fermés, bouger la tête de droite à gauche pour stimuler la synthèse des vitamines dont la D), sans oublier le cillement qui permet d’humidifier les yeux, sécrétion naturelle, amoindrie par les écrans. Au quotidien, il s’agit de « redonner de la vie et du mouvement aux yeux, en balayant un paysage ou en fixant un point », bref en se réappropriant sa vue et en la stimulant avec justesse.
Quant à la pratique, in vivo, ce sera dans une prochaine chronique, après ma première séance de yoga des yeux, indispensable pour avoir bon pied, bon œil et parce que je n’ai froid aux yeux !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
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