Le goût de l'apprêt
Édito 104
Delphine HENRIET
Parce qu'après l'hiver...
2 Avril 2013
Dans la nuit de samedi à dimanche, nous sommes passés à l’heure d’été. Hier, c’était le lundi de Pâques et la chasse aux œufs s’est faite, chaudement habillé, avec bonnet, gants… Au moins, les cloches en chocolat sont restées intactes, sans risque de fondre au soleil.
Le printemps 2013 a du mal à percer mais la lumière retrouvée agit à elle seule, en bienfaitrice, sur notre humeur, notre énergie et notre besoin de « reprendre » soin de nous.
Car en effet, ce changement de saison à la bonne heure, est teinté d’une once de narcissisme. Les corps se dévoilent, se révèlent, sortent de leur habit de laine comme de jeunes pousses. Et ce tourbillon de soins pour redorer notre image, la faire printanière, nous rend non seulement plus « belle ou beau » mais nous donne du baume au cœur et une nouvelle force intérieure. Nous nous plaisons sans nous complaire…
Mais encore faut-il jouer le jeu, faire l’effort d’un peu de sophistication pour être à notre avantage et séduire… Le printemps est aussi, dois-je vous le rappeler, la saison des amours. Le visage a besoin d’un soin profond pour gommer les marques de l’hiver, les yeux marqués d’un anticernes pour se révéler, les lèvres de rouge ou rose pour être mordantes, la ligne d’exercices physiques pour la retrouver, l’allure d’un massage pour assouplir le corps, la chevelure d’une touche de couleur pour l’illuminer…
Non, les soins, l’apprêt… ne sont pas de vaines choses superficielles. Ils aident à révéler l’image qui est en nous et que nous souhaitons donner aux autres. Exit donc le laisser-aller, la médiocrité, le pantouflage hivernal… prenons soin de nous en fonction de nos moyens, à l’heure d’été !
Certains chefs d’Etat devraient méditer là-dessus pour retrouver la ligne, soigner leur image… et pourquoi pas inverser la courbe des sondages.
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito,
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Car en effet, ce changement de saison à la bonne heure, est teinté d’une once de narcissisme. Les corps se dévoilent, se révèlent, sortent de leur habit de laine comme de jeunes pousses. Et ce tourbillon de soins pour redorer notre image, la faire printanière, nous rend non seulement plus « belle ou beau » mais nous donne du baume au cœur et une nouvelle force intérieure. Nous nous plaisons sans nous complaire…
Mais encore faut-il jouer le jeu, faire l’effort d’un peu de sophistication pour être à notre avantage et séduire… Le printemps est aussi, dois-je vous le rappeler, la saison des amours. Le visage a besoin d’un soin profond pour gommer les marques de l’hiver, les yeux marqués d’un anticernes pour se révéler, les lèvres de rouge ou rose pour être mordantes, la ligne d’exercices physiques pour la retrouver, l’allure d’un massage pour assouplir le corps, la chevelure d’une touche de couleur pour l’illuminer…
Non, les soins, l’apprêt… ne sont pas de vaines choses superficielles. Ils aident à révéler l’image qui est en nous et que nous souhaitons donner aux autres. Exit donc le laisser-aller, la médiocrité, le pantouflage hivernal… prenons soin de nous en fonction de nos moyens, à l’heure d’été !
Certains chefs d’Etat devraient méditer là-dessus pour retrouver la ligne, soigner leur image… et pourquoi pas inverser la courbe des sondages.
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito,
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