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Le derrière

Le derrière
Édito 139
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

... et le visage

4 Février 2014
Mon titre vous aura certainement interpellé. Sans être osé, il est également celui d’un film de et avec Valérie Lemercier. Le sujet, sociétal à souhait comme le qualifieraient les experts en la matière, est celui d’une femme qui découvre que son père est homosexuel. Car oui, on n’a pas qu’une vie dans une vie aujourd’hui. Et même avant d’ailleurs… Confucius écrivait même : « On a deux vies, et la dernière commence quand on se rend compte qu’on en a qu’une. » S’étant trouvé, le père en question (celui de Valérie Lemercier, dans le film) a dû comprendre pleinement le bien-fondé de cette réflexion prophétique.

Mais je m’égare, car là n’est pas mon propos.

Je resterai cependant dans la sphère des mots d’auteurs (pléonasme que je n’ai jamais compris), en citant Coco Chanel, qui disait : « Passé un certain âge, il faut choisir entre son derrière et son visage », soit plus trivialement entre sa tête et son cul.

Cette phrase, empreinte de vécu, m’a été révélée par une femme, d’un autre âge que le mien mais fort bien conservée, rencontrée après une séance d’aquafitness particulièrement musclée. Lucide, cette personne, qui continue de s’entretenir, de souffrir pour être belle… a bien compris que passée la cinquantaine, le combat est difficile pour perdre des kilos ou conserver sa ligne. Et que de surcroît, un affinement du corps n’est pas sans conséquence sur le visage, qui, creusé, perd de sa superbe. Cercle vicieux, vaine bataille sans vases communiquants… voilà ce qui attendrait les femmes en vieillissant.

Le point positif dans cette aventure de bons mots, c’est que Coco Chanel parlait à l’époque des femmes de 30 ans. J’ai volontairement omis cette précision pour vous ménager…
Depuis, alimentation, remise en forme, protection solaire, soins… font que nous avons bien gagné 20 ans ! Moralité, rassurons-nous Mesdames et Messieurs, réjouissons-nous même car tous les espoirs sont permis à condition toujours de prendre régulièrement soin de soi.

Quant à la femme Playmobil, décrite dans un sketch par Florence Foresti, qui pourrait d’un tour de tête jeter un œil à son derrière, définitivement nous n’en voulons pas ! Mieux vaut parfois ignorer certaines choses en gardant la tête haute !

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.