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La lune rythme nos nuits…

La lune rythme nos nuits…
Édito 168
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

… et nos vies

14 Octobre 2014
Satellite de la Terre, la lune rythme nos nuits, parfois les perturbe. Sans adhérer aux mythes des loups garous et autres créatures nocturnes, guidés par la lune, elle joue de son influence, nous rendant insomniaque la nuit, chafouin le jour.

D’ailleurs, les expressions avec lune ne manquent pas. Si certains sont mal lunés, c’est parce qu’ils ont mal dormi. Etre dans la lune traduit un déphasage entre rêve et réalité. Et vouloir la décrocher semble mission impossible. Marcher sur la lune est aussi l’une des grandes prouesses « homme made », du XXème siècle, illustrée par les pas plombés et mal-assurés de Neil Armstrong. Dans la même veine, « Objectif lune » est un album phare des aventures de Tintin. Autre héros de notre enfance, Turlututu a inventé le pain en forme de croissant, un soir de désespoir, en regardant la lune, par la fenêtre de sa boulangerie. Quant à faire « lunanimité » en la matière, ce n’est pas gagné non plus !

Mais revenons à son influence…

Humains et animaux sont plus ou moins sensibles au cycle de la lune, qui, pour rappel, est de 29 jours. Sauf à vivre cloîtré ou comme un automate, notre humeur, notre corps, notre appétit… peuvent en être affectés, positivement et négativement. Si le sommeil vire parfois à l’insomnie, passant du plomb à trop de légèreté, il n’est pas le seul effet secondaire lunaire. Et puisque l’automne ne fait que commencer, qu’une detox changement de saison est préconisée, faire un jeûne d’une journée, commencer un régime… en se calant sur le cycle lunaire, fait sens. Autant jouer la carte de l’efficacité annoncée… Ainsi, selon le calendrier, commencer un régime les 14 et 15 octobre serait approprié. Après, il faudrait attendre le 7 novembre… Jeûner le jeudi 23 octobre serait indiqué. Enfin, pour une journée fruits et jus, c’est le 17, 18, 19, 20, 21, 22, 27 ou 28 octobre qu’il faudrait la programmer. Le décor lunaire est planté, à vous de jouer… et de vous renseigner pour novembre, etc.

Côté poils et cheveux, faire épiler les premiers en lune descendante est une sage précaution pour une repousse piano-piano. A contrario, couper les seconds un soir de pleine lune promet force, éclat, densité… repousse rapide, certes, mais vigoureuse. Reste que ce n’est pas toujours évident à programmer, en pleine nuit de surcroît. Or certains professionnels ont fait de la lune, leur toile de fond, et ouvrent très tard les soirs de pleine lune, pour profiter de sa lumière bienfaisante.

Vous demandez à voir ?
Et bien vous verrez jeudi, à « la une »…

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.