La détox à toutes les sauces
Édito 106
Delphine HENRIET
L'important, c'est le printemps...
16 Avril 2013
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Vous connaissez la détox alimentaire, sorte de régime ou courte période de consommation calorique modérée, choisie et sous surveillance, pour drainer les fonctions hépatiques. Vous connaissez aussi la détox corporelle dans un hammam à l’eucalyptus, sous le grain d’un gommage au sel de Guérande, dans l’eau d’une piscine, sous le mouvement drainant d’un modelage palpé-roulé, dans la chaleur sèche d’un sauna… Ca, c’était avant !
Depuis, la crise s’est installée remettant en question la société de consommation, et faisant aussi, budget serré ou à serrer oblige, que l’on s’interroge sur l’essentiel versus le superficiel. D’où la sempiternelle question que tout le monde se pose : « Qu’est-ce que la crise a changé en vous ? » En général, même heureux soient les nantis, la réponse est : « Quelque chose », à moins de vivre avec des œillères ou reclus.
Ainsi, comme les « hommes » politiques qui se croient hors de tout soupçon dès lors qu’ils rendent publique « l’étendue » de leur patrimoine, l’heure est au grand déballage, au grand ménage dans ses comptes et dans ses manies pour ne garder que l’important. Exit les comptes en Suisse, les gadgets, les habitudes, les amis… qui polluent nos vies. Place au tri !
Après les kilos, les placards… il est temps de mettre un coup de balai dans nos idées noires, les dérives psychotiques, les carcans sociaux, les ex en embuscade, les beaux-parents intrusifs, les smartphones fil à la patte, les réseaux sociaux satellites, la télé somatique, le pantouflage hivernal, le moindre effort, la morosité de façade…
« Rien de plus normal », me direz-vous, c’est le printemps ! Alors chaud devant…
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.
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Vous connaissez la détox alimentaire, sorte de régime ou courte période de consommation calorique modérée, choisie et sous surveillance, pour drainer les fonctions hépatiques. Vous connaissez aussi la détox corporelle dans un hammam à l’eucalyptus, sous le grain d’un gommage au sel de Guérande, dans l’eau d’une piscine, sous le mouvement drainant d’un modelage palpé-roulé, dans la chaleur sèche d’un sauna… Ca, c’était avant !
Depuis, la crise s’est installée remettant en question la société de consommation, et faisant aussi, budget serré ou à serrer oblige, que l’on s’interroge sur l’essentiel versus le superficiel. D’où la sempiternelle question que tout le monde se pose : « Qu’est-ce que la crise a changé en vous ? » En général, même heureux soient les nantis, la réponse est : « Quelque chose », à moins de vivre avec des œillères ou reclus.
Ainsi, comme les « hommes » politiques qui se croient hors de tout soupçon dès lors qu’ils rendent publique « l’étendue » de leur patrimoine, l’heure est au grand déballage, au grand ménage dans ses comptes et dans ses manies pour ne garder que l’important. Exit les comptes en Suisse, les gadgets, les habitudes, les amis… qui polluent nos vies. Place au tri !
Après les kilos, les placards… il est temps de mettre un coup de balai dans nos idées noires, les dérives psychotiques, les carcans sociaux, les ex en embuscade, les beaux-parents intrusifs, les smartphones fil à la patte, les réseaux sociaux satellites, la télé somatique, le pantouflage hivernal, le moindre effort, la morosité de façade…
« Rien de plus normal », me direz-vous, c’est le printemps ! Alors chaud devant…
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.