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L'effet papillote

L'effet papillote
Édito 135
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

Très heureuse année 2014 !

7 Janvier 2014
Les papillotes restent la confiserie de Noël. Colorées, dorées, argentées… elles symbolisent les fêtes. Dans chaque maison, chaque boutique… il y a des papillotes, gourmandise festive à souhait.

Quand j’étais enfant, je piochais à tâtons dans la corbeille qui m’était présentée pour bien les choisir et éviter d’en piocher une à la pâte de fruits. Un goût très personnel… Il en est tout autrement de ma tête blonde qui raffole des pâtes molles. Et, je ne pouvais pas lui faire plus plaisir qu’en lui offrant quelques Révillon tutti fruiti… entre autres trésors à découvrir sous le sapin.

Geste altruiste, je ne m’imaginais aucunement qu’il m’inspirerait ce premier édito de l’année. Je m’explique…

A l’inverse des blagues Carambar qui prêtent à sourire, les papillotes prêtent à réfléchir. Quand on sait lire naturellement et que l’on est en âge de, également. Même dénuées de pétard, elles résonnent en nous au fil des citations d’auteurs. Loin d’être poussives et alambiquées, ces pensées diverses et variées nous préparent en douceur, au fil des dégustations, à vivre l’année prochaine différemment, en relativisant. Et sans nous enferrer dans les bonnes résolutions binaires : j’arrête/je commence, que l’on ne tient jamais.

Pour mieux comprendre mon propos, voici une sélection de citations que j’ai gardées et qui j’en suis sûre ne vous laisseront pas de marbre, même sans la note sucrée. Après le : « N’engage pas de débat lors d’un dîner car celui qui n’a pas faim aura le dernier mot » (Richard Whately) , qui j’en conviens arrive un peu tard, après le réveillon, il est vrai (selon Alphonse Karr ) que « L’âge auquel on partage tout est généralement l’âge où on n’a rien. » Quant à « La simplicité est la sophistication suprême » ( Léonard de Vinci) , « Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux » (proverbe chinois) et « Une heure de conversation vaut mieux que cinquante lettres » (Madame de Sévigné) , ils méritent tous trois qu’on s’y attarde pour retrouver l’essentiel.

Enfin, je persiste et signe sur deux autres thèmes qui me sont chers.
La santé, d’abord !
Et n’oublions pas que le bonheur n’est pas le but, mais le moyen de la vie.

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito…
Prenez soin de vous chaque jour de 2014 !