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L'eau, le Waff, la vie

L'eau, le Waff, la vie
Édito 191
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

L'air de rien !

19 Mai 2015
Quand j’interroge des antisportifs ou des sportifs endormis, ils justifient souvent leur sédentarité ou le fait ne pas se bouger, en disant : « Je n’ai pas trouvé le sport qui me correspond » ou « Pratiquer la natation, c’est mission impossible en ville » ou encore « Le sport c’est « boring » et pas assez ludique pour moi ». Et dans leurs yeux, un nuage passe sorte de vague à l’âme des années scolaires, où l’on s’amusait en sport collectif, du moins généralement…

Pourquoi d’ailleurs ce temps des parties acharnées et sans fin, serait-il révolu ? Aucune raison, à priori. Si le monde adulte implique autonomie et responsabilité, pourquoi ne pourrait-on plus faire du sport avec plaisir voire en riant ?

Certes, notre corps élastique a pris un petit coup de mou avec le temps. Notre appréhension du danger est également tout autre sous le poids des responsabilités : on y regarde à deux fois avant de dévaler une piste noire tout shuss et même à improviser une partie de foot au risque d’un mauvais tacle avec fissure du ménisque à la clé. Nos agendas surbookés n’aident pas non plus à trouver du temps pour faire du sport.

Mais quand on flirte avec la quarantaine, il y a une brèche, qui s’appelle la crise du même nom. A cet moment-là bien souvent, le couperet des années tombe et avec lui son lot de de vœux pieux. Commence alors le bal des ritournelles comme : « Qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ? », « J’ai fait la moitié du chemin et il faut absolument que je monte mon one man show, prenne des cours de peinture, découvre l’Amérique, retourne voir tante Léontine… ou me remette au sport.

Mais revenons au sport ludique si tenté qu’il existe pour les adultes… Après la zumba, l’aqua yoga, le pole dance… place au Waff . Si le nom amuse déjà, cette nouvelle pratique devrait en séduire plus d’une et plus d’un. Le Waff , ce sont d’abord des coussins gonflés d’air, sorte de poufs, de trois tailles différentes (mini, medium, maxi), sur lesquels on enchaîne des postures, que l’on soit assis, debout, couché… lors d’une séance encadrée par un coach. Elaboré par des préparateurs sportifs, des kinésithérapeutes, des médecins… cette technique s’adresse à tous mais surtout elle conjugue le ludique, la suppression des zones d’appui, un environnement sécurisé, l’endurance, le gainage, le renforcement musculaire, le cardio… Bref, « elle aurait tout d’une grande ! »

Et comme il vaut mieux tester d’abord pour le croire, rendez-vous jeudi à la une, pour une expérience grandeur nature, et la semaine prochaine pour un nouvel édito,

Photo : Alliance Pornic Thalasso