Je me remets au sport

Si la rentrée de septembre est déjà lointaine, que les vacances de Toussaint sont bien entamées, je reviens sur un phénomène daté mais particulièrement marqué : l’inscription dans un club de sport, à peine les valises posées. Comme janvier, septembre sonne aussi le bal des résolutions dont celle de se remettre au sport. Si je ne peux que saluer ce bel élan, on constate hélas qu’en novembre à peine, le vent a tourné, la motivation s’est éloignée, que le chemin menant vers ledit lieu de pratique est inconnu à notre GPS intérieur.

Je n’invente rien, malheureusement, car une fois encore les statistiques sont là : 3 séances en moyenne puis stop, fin de l’aventure ! La faute à la motivation qui telle une hormone va et vient, au train-train quotidien qui nous ferre, nous entraîne dans les abysses de la paresse et de la mollesse.

Pourtant, l’activité physique ne manque pas d’attrait. Elle est la condition sine qua none pour être en forme, en bonne santé, plus détendu(e), pour mieux dormir et bien vieillir. Et la liste de ses bienfaits est encore longue, comme la beauté de la peau qui transpire, la réduction ou la limitation des rides grâce à la sécrétion de miokynes, protéines qui préservent la jeunesse de la peau… Bref, se bouger a du bon, qu’il s’agisse de marcher, courir, nager, pédaler…

Reste plus qu’à… trouver l’activité, le sport qu’il nous faut. Et c’est là que les difficultés commencent ou que les subterfuges pleuvent : « J’aime le golf mais pour le pratiquer sérieusement, il faudrait que je sois au 4/5ème », « Moi, c’est les sports collectifs qui me plaisent mais impossible de trouver une équipe à côté de chez moi », « La salle de gym avec toutes ces nanas qui se jaugent, se jugent, très peu pour moi », « Le vélo quand il pleut, je ne peux pas me le permettre avec mes bronches et niveau météo on n’a pas été gâté cette année », « Non, mais avec la maison, les enfants, mon boulot… je n’ai pas une minute pour moi, alors faire du sport », « Certes la natation c’est bon pour le dos mais devoir refaire mon brushing après chaque séance c’est comme en annuler les bienfaits », « Le yoga ? Difficile ! Je suis raide comme un piquet et la salutation au soleil j’émets des doutes ». J’en passe et des meilleures car on a tous une bonne raison de botter en touche pour ne pas se bouger et pour préférer pantoufler, s’économiser… à l’instant t.

Sauf qu’avoir une activité physique, c’est à la portée de tous : marcher en allant ou en revenant du bureau, c’est possible, monter les escaliers aussi… et trouver une activité sportive pratique ça l’est également avec un peu d’organisation et de motivation que seules les personnes qui s’y adonnent sont capables de comprendre. Comme toujours, c’est le premier pas qui compte, alors on met un pied devant l’autre pour dire « adieu fesses molles », un leitmotiv qui a fait ses preuves tout simplement !

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.