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C'est plus Z'amusant en Z

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Édito 268
Delphine HENRIET
Delphine HENRIET

La génération Z de A à Z

27 Mars 2017
Les cabinets de tendance comme les équipes de marketing et autres instituts de sondage adorent mettre les générations dans des cases. En dehors de ces professionnels des études, les conflits générationnels ont toujours existé façon : « Ton père et moi, on ne te comprend pas » ou : « Nous ne vous comprenons pas, vous, les jeunes », ritournelle classique qui illustre que le cordon est en passe d’être coupé (Ouf !). Et pour cause, chaque génération évolue avec en toile de fond un décor, une ambiance, des problématiques… bien différents.

Prenez ma génération (X), celle des quadras (notamment) ou génération Albator, nous avons biberonné au Club Dorothée, été pétris des tubes des années 80 et baigné dans le chômage. Quant à notre sensibilité écologique, elle avait comme mentor les Wattoo Wattoo et les Shadocks. Arrivés à l’âge adulte et après avoir fait nos preuves professionnelles contre vents et marées, corvéables à merci et motivés comme jamais (génération chômage, j’ai dit), nous avons commencé à recruter la génération Y voire à l’élever et quelques « spécimens » de la génération Z.

Si le gap entre génération X et Y est abyssal, comme entre la génération sacrifiée, qui a connu deux chocs pétroliers, la crise, le chômage, l’arrêt de la croissance, la fin du communisme, la chute du mur de Berlin et le sida, qui a confiance en l’entreprise, est respectueuse de la hiérarchie… et la génération « fun et carpe diem », qui n’a connu que la crise « mange le dessert en premier car elle sait qu’elle n’aura pas de retraite », profite de la vie au présent, associe travail et plaisir, ne conçoit pas qu’on ne lui fasse pas confiance de suite, considère l’entreprise comme un passage et le CDI comme un leurre… il s’avère que la génération Z pourrait faire tampon entre les deux, adoucir les mœurs, harmoniser le paysage.

Ainsi, les Z  ou « tablet generation » ou « écran total » réserveraient de belles surprises. Egalement appelée nouvelle génération silencieuse, génération C (Communication, Collaboration, Connexion et Créativité) ou digital natives, elle aurait un rapport décomplexé à l'erreur (il est normal de se tromper). Elle nous apporterait fraîcheur, douceur (c’est-à-dire style), humour décalé… Parallèlement, elle privilégierait les expériences plutôt que l’acquisition de biens (sac griffé, montre…), comme les voyages, les expositions… et les soins ! Bref, les millénials auraient compris avant l’âge, que les soins c’est la vie, que beauté et mieux-être vont de pair et sont une priorité !

Comme il faut de tout pour faire un monde, bienvenue à la génération Z et à son bel état d’esprit ! Et parce qu’elle nous permettra peut-être aussi de faire passer la pilule de la génération Y… sans jouer les « vieux cons »…

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel édito.